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Mon blog à moi que j'ai
28 avril 2006

Naheulbeukevala - Episode XIII (Où une heureuse Compagnie de cinq se mue en cinq tristes Compagnies de un)

Parce que j'en ai marre de penser "page not found" à chaque fois que j'arrive sur ma page d'acceuil Canalblog, qui m'indique que j'ai 404 notes, parce que je suis en vacances et que j'ai rien à dire, parce que je veux mooter et parce que mon Poussin me manque, voilà le dernier -et maudit, car treizième- épisode du Naheulbeukevala. Enjoy :-)


 

La Narrateuse : Le départ de Dame Kendra, stylée entre toutes les stylées de la stylitude en grande quantité, fut donc fort précipité, ce qui, si ce fut marrissant car nul ne put la câliner autant qu'il n'en avait l'intention, empêcha aussi les larmes de monter aux yeux encore pleins de sommeil de ses compagnons. Car Kendra repartait pour son pavillon de Rohirrime de la cité de Charenton, où l'attendait son bien-aimé Poussin, via la propriété de ses Honorifiques parents à Emilieux, et ni Laegalad, ni Tirno, ni Lalaith ne savaient quand ils la reverraient, et ils savaient que ce serait de toutes façons dans beaucoup trop longtemps. En effet, la présence de Dame Kendra était hautement addictive, et on n'en avait jamais assez, il faut le préciser.

La Hobbitte-Haricotte
: C'est très vrai. C'est pour ça que sur mon blog, le Naheulbeukevala est classé dans la catégorie de mes addictions.
La Rohirrime : C'est vrai?
L'Helvète : Evidemment.
La Rohirrime : Je trouve ça monstre honorifique, ou pas.
L'Elfe : Ca l'est!
La Hobbitte-Haricotte : Par contre, ça doit pas être pratique.
L'Elfe : Pourquoi ça?
La Hobbitte-Haricotte : Ben suppose que plusieurs personnes qui habiteraient loin soient Kendra-addictées. C'est monstre pas pratique, parce que si par exemple un Poussin hautement addicté à Kendra est à Paris, et une Hobbitte-Haricotte aussi hautement addictée est à Ecully, et un Helvète aussi addicté que les autres est en Helvétie, sans parler des autres gens comme les Seigneurs d'Emilieux ses parents, des gens stylés rencontrés dans des trains ou sur des Ternettes, ou d'autres gens encore, ben ils ne peuvent l'avoir auprès d'eux pour profiter de sa présence étoilée bien que dangereuse, surtout si elle est armée de choses comme un tin whistle, un nounours radioactif ou pire, ses doigts.
L'Elfe : J'ai rien compris.
L'Helvète : Moi j'ai compris, car je suis un Linguiste. Elle veut dire que si des gens éloignés géographiquement veulent voir Kendra tout le temps, ils ne peuvent pas, car elle n'est hélas pas douée d'ubiquité.
La Hobbitte-Haricotte : Totalement!
La Rohirrime : Et je ne suis pas non plus nyctalope, je pense que c'est important de le signaler.
La Hobbitte-Haricotte : Oui, je pense que c'est important, aussi.

La Narrateuse : Dites...
Kendra : JE VEUX MON POUSSIIIIIN!
La Narrateuse : Je peux continuer? Parce que Kendra va rater son train, si ça continue.
Kendra : Oui, c'est pas que je vous aime pas, mais euh voilà quoi.

La Narrateuse : Et Dame Kendra sortit donc de l'Euhénesse, et ce fut le premier départ. La Compagnie était maintenant scindée en un groupe de un et un de quatre, et les quatre se trouvèrent bien marris. Jusqu'à ce qu'un gourmand fasse remarquer qu'il était exactement l'heure du petit-déjeûner. Car tel était effectivement le cas. Alors Dame Milie sortit de son garde-manger des choses bonnes, comme du gâteau, du chocolat au lait (mais bon quand même) ou des yaourts aux figues. Et Laegalad sortit de son sac ce qui restait de ses moufflets elfiques. Et tous s'installèrent autour de la table, afin de dire des bêtises en mangeant. Il fut disserté sur les lunettes, sur la stylitude, sur le chocolat, sur le concert de la veille, sur des sites Ternettiques stylés à consulter sur son palanlasta pour vaincre le marrissement post-moot, ainsi que sur un certain nombre d'autres choses que la Légende n'a pas retenues.
L'Helvète : Dis plutôt que c'est toi qui les a pas retenues.
La Narrateuse : Je peux pas les avoir retenues, la Légende me les a pas dites.
L'Helvète : C'est du pipeau cette histoire de légende! Tu as oublié! C'est pas étonnant, vu que tu rends le conte avec à peine 4 mois de retard.
La Narrateuse : Va - pourrir. Tu n'as toujours pas fini le conte rendu de l'Emilieuvala, je te signale.
L'Helvète : Mais ça n'a rien à voir!
La Narrateuse : Ah, c'est quoi la différence?
L'Helvète : Ben par exemple, l'Emilieuvala c'était à Emilieux, et le Naheulbeukevala c'était aps à Emilieux.
La Narrateuse : Passez-moi un tin whistle.
L'Helvète : Ah! Kendra est partie, tu peux rien me faire!
La Narrateuse : guili, guili, guili.
L'Helvète : AaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaa! Tu payeras ça de ta vie!
La Narrateuse : hhhihhhhihhhhihhhhhi!
L'Elfe et la Fée-des-Îles : Euh, il faut le dire, si on dérange, là... Passque, euh, on a pas l'impression que tu racontes l'histoire, là.
La Narrateuse : Hm. C'est juste. Il advint donc que la tablette de chocolat au lait nestlé dessert (mais je fais pas de pub)...
L'Helvète : Il faut pas juger le chocolat suisse sur la base du Nestlé, surtout, hein.
La Hobbitte-Haricotte : Eh c'est marrant, l'autre jour, j'avais une conférence sur l'internationnal et le conférencier qui est pas Suisse vu qu'il est Français mais qui fait semblant vu qu'il habite à Genève, nous a signalé que Nestlé n'avait plus rien de Suisse.
L'Elfe : Mais on s'en fout!
La Hobbitte-Haricotte : Ah, oui. C'est pas faux.
La Narrateuse : Il advint donc que la tablette de chocolat semblait arriver à sa fin, puisqu'il n'en restait qu'un seul morceau. Il advint également que deux personnes assises à la table étaient très occupées à le surveiller, des fois qu'il tenterait de s'enfuir. Après l'avoir observé pendant un assez long temps, les deux prédateurs jaillirent sur leur proie sans défiance. Le carré rectangulaire de chocolat ne put rien faire, malgré le fait qu'un des prédateurs, Lalaith pour ne pas la nommer, avait retenu son geste pour laisser tout le chocolat à Tirno ; cela était en réalié un test pour voir si Tirno méritait vraiment son titre de Galant, mais il advint que non, en fait. Il avait sans doute épuisé toute sa galanterie dans la nuit -- et il est vrai qu'il dut lui en falloir pour garder ses paupières closes alors que Dame Milie était en nuisette. Et visiblement, la présence de tant de gentes dames maniant régulièrement et avec habileté (et leurs petits doigts) Renard de Feu et Oiseau-Tonnerre n'avait pas suffi à en refaire le plein.

Lalaith : *tire la langue*
Tirno : J'm'en fous, j'te vois pas.
Lalaith : Moi non plus t'façons.
La Narrateuse : Arrêtez, les enfants... Pouvez vraiment pas vous tenir tranquilles cinq minutes d'affilée?
Lalaith : Nous tenir *quoi*?
Tirno : Tranquilles. Ca veut dire, pas bouger. Et, non.
La Fée-des-Îles : *soupir*

La Narrateuse : Le départ de Laegalad, Tirno et Lalaith de la Demeure de Dame Milie est un peu flou à la Légende. D'aucuns disent qu'ils partirent d'eux-mêmes, d'autres que Dame LacollocdeMilie les attrapa par les oreilles pour les jeter par la fenêtre, d'autres enfin qu'un ami de Dame Milie vint la chercher pour manger des tartes aux myrtilles ou à d'autres choses. Toujours est-il que la Compagnie se trouva à un moment donné à nouveau scindée, en deux groupes de un et un de trois.
Et les Trois se dirigèrent vers la Gare de la Part-Dieu, car Laegalad devait y emprunter un Téheuère pour rentrer en sa verte campagne. Ils avaient donc eu le dessein de trouver une sympathique taverne où manger un déjeuner, avant de se séparer pour de bon... jusqu'à la prochaine fois.

La Hobbitte-Haricotte : J'aime pas cet épisode, on fait rien qu'à y parler de départs.
L'Elfe : C'est parce que c'est le dernier épisode, celui où tout le monde part.
La Hobbitte-Haricotte : Oui, c'est pour ça. Si ca continue je vais devoir faillir à ma réputation de Hobbitte-Haricotte, arrêter de sauter partout et éclater en sanglots.
L'Helvète : Ca serait monstre pas stylé, ça.
La Hobbitte-Haricotte : Ben oué, je suis assez d'accord.
La Rohirrime : Je propose un HUG GÉANT!
L'Helvète : Mais t'es pas dans le train, toi?
La Rohirrime : Ben si, mais je suis telle Zorro : toujours là quand mes Namis sont en détresse!
La Hobbitte-Haricotte : Yyyyyyyyyyyyyy!
L'Elfe : Bon, on le fait, ce HUG GÉANT?
La Hobbitte-Haricotte : Le oui!

*HUG GÉANT*

La Narrateuse : Hmm... Je peux continuer?
Les Autres : Oui, ca y est. 
La Narrateuse : Le groupe de 3 se trouva alors à chercher une taverne sympathique et point trop ruineuse, pour ce qu'à eux trois, ils avaient deux sous dans leur poche, et aucun argent.
Les chœurs : J'ai dix sous dans ma poche, j'ai aucun argent, j'ai dix sous dans ma poche, j'ai aucun argent!
La Narrateuse : Malheureusement, il semble que tous les commerces des alentours de la Part-Dieu étaient soit fermés le dimanche, soit totalement hors de prix, soit inadaptés aux goûts des uns et des autres. Il advint aussi que toute joie avait quitté les Compagnons, qui errèrent comme des zombies dans les rues de la ville des Lyons avant de se résoudre à acheter du lembas dans la gare. Lalaith choisit un sandwich fait de pain aux graines, car les graines, c'est le très bon ; les autres mangèrent aussi, mais la Légende (toujours elle) n'a pas retenu la teneur de leur repas. Et ils mangèrent ces bonnes choses assis sur un banc derrière la gare, et les oiseaux, amis de Laegalad, vinrent les saluer. (et manger les graines qui tombaient du sandwich de Lalaith). Et ce tableau pourtant formidable ne suffit pas à les dérider -- sans doute à cause de leur manque de sommeil, de la proximité des taxis lyonnais malaimables au possible, ou du départ en traind e se dérouler.
Ensuite, ils appliquèrent une technique antimarrissement éprouvée et reconnue par des générations de filles (Tirno, en sa qualité de Galant, fut accepté dans ce rituel) : ils allèrent manger une glace avec plein de bonnes choses dedans, comme de la glace à des parfums stylés. Et l'heure du train de Laegalad allait partir. Et la Compagnie fut scindée en trois groupes de un et un de deux. Groupe de deux qui se dispersa bien vite, sitôt arrivé devant l'entrée du métro, car Lalaith devait rentrer en ses appartements d'Ecully, et Tirno en les siens, et si Técéhel les y mènerait tous deux, ils ne pouvaient voyager par la même monture, n'allant pas dans la même direction.

Et c'est ainsi qu'en quelques heures, un groupe de cinq heureux se transforma lentement un cinq groupes de un tristes.

Et Lalaith devait se souvenir longtemps de ces heures trop courtes passées en si excellente compagnie, ainsi qu'elle le pensa abondamment en essayant de ne pas pleurer dans le métro qui la ramenait chez elle.

*Générique de fin*

J'étais dans mon village, je me souvenais d'Emilieux
Et le moot m'appelait, l'ennui était en moi
J'avais ouï d'un concert, s'passant un peu plus loin
J'ai attrappé mes flûtes, Técéhèl et mon carquois

A l'aventure Compagnons, je suis partie vers l'horizon
J'ai vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!

Je suis arrivée au lieu dit, sous le regard des gens
Técéhel est parti, et j'ai rêvé en attendant
Ecoutant d'la musique, avant d'pouvoir en jouer,
J'ai cru m'être perdue et puis Kendra est arrivée.

A l'aventure Compagnons, on est partis vers l'horizon
On a vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!

On a r'trouvé Laegalad et puis Dame la Fée
En attendant l'Helvète, on est allées s'amuser
On a joué du flûtiau et mangé des gâteaux
La Légende raconte qu'on a essayé des manteaux.

A l'aventure Compagnons, on est partis vers l'horizon
On a vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!

On a erré dans la rue Saint Jean pour trouver à manger
Dégusté des sandwiches assis sur un escalier
Des gaufres au chocolat, on s'en suis mis su'l'nez
Et si on avait pu on se serait bien embrassés

A l'aventure Compagnons, on est partis vers l'horizon
On a vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!

Après le concert, où on a fait tout plein de bruit
On est partis ailleurs, faire du bruit aussi
Notre organisation fut désorganisée
Des chatouilles furent faites, et des histoires furent contées

A l'Aventure Compagnons on est partis vers l'horizon
On a vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!

Après une courte nuit, on a du s'en retourner
Certains sont même partis sans petit-déjeuner
Notre troupe de cinq, a été décimée
Et c'est à trois seulement qu'à la gare on est arrivés

A l'Aventure compagnons, on est partis vers l'horizon
On a vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!

On a traîné dans les rues, fatigués, déprimés
Egérés dans la gare, on est revenus à l'entrée
Les Mornes Gens qui nous ont vus comme des fantômes errer
Se demandent encore ce qui nous donne l'envie d'mooter

A l'Aventure compagnons, on est partis vers l'horizon
On a vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!

Le moot était finie et j'ai bien dû rentrer chez moi
En pleurant sous la pluie, même si il pleuvait pas
Finissant bien plus tard l'histoire des Compagnons
Je me suis dit les moots, c'est pas fait pour les couillons

A l'Aventure nom d'un chien, j'aim'rais bien retourner demain
Car les Amis, il faut l'avouer, c'est le monstre stylé!

(ad lib)


Voilà qui clôt le Naheulbeukevala... Je veux encore mooter! S'il vous plaît, dessine-moi un moot!
Et pour ceux qui avaient pas suivi le début :

  1. Où l'on rencontre des Gentes Dames
  2. Où l'on jette des nounours en peluche
  3. Où l'on joue de la musique et où l'on chante, aussi
  4. Où l'on assome un linguiste, et où l'on disgresse quelque peu
  5. Où la Compagnie est enfin réunie
  6. Où c'est vraiment n'importe quoi, mais où on mange enfin
  7. Où l'on mange des gaufres au chocolat, et où l'on marrit un Helvète, pour changer un peu
  8. Où l'on n'arrive pas encore, mais presque
  9. Où l'on assiste enfin à un concert, c'est pas trop tôt
  10. Où l'on désorganise le peu d'organisation que l'on avait
  11. Où l'on conte des énigmes, ou autre chose, dans le noir
  12. Où certains dorment, et d'autres non
  13. Où une joyeuse Compagnie de cinq se mue en cinq tristes Compagnies de un

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Commentaires
L
...yyyy moi aussi je veux encore mooter ! Ne serait-ce que pour le conte qui suit les moots. Et pour le moot aussi. Et pour le avant-moot quand on barre les jours, et puis pour le reste -- mais pas le marrissement post-moot, qui lui est mal. Mais en même temps obligatoire, même si on s'en passerait. M'enfin je le répète : ton conte est monstre stylé en la très grande quantité du beaucoup !
D
Piou piou! super le générique Lalette :)
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