Naheulbeukevala - Episode XIII (Où une heureuse Compagnie de cinq se mue en cinq tristes Compagnies de un)
Parce que j'en ai marre de penser "page not found" à chaque fois que j'arrive sur ma page d'acceuil Canalblog, qui m'indique que j'ai 404 notes, parce que je suis en vacances et que j'ai rien à dire, parce que je veux mooter et parce que mon Poussin me manque, voilà le dernier -et maudit, car treizième- épisode du Naheulbeukevala. Enjoy :-)
La Narrateuse : Le départ de Dame Kendra, stylée
entre toutes les stylées de la stylitude en grande quantité, fut donc
fort précipité, ce qui, si ce fut marrissant car nul ne put la câliner
autant qu'il n'en avait l'intention, empêcha aussi les larmes de monter
aux yeux encore pleins de sommeil de ses compagnons. Car Kendra
repartait pour son pavillon de Rohirrime de la cité de Charenton, où
l'attendait son bien-aimé Poussin, via la propriété de ses Honorifiques
parents à Emilieux, et ni Laegalad, ni Tirno, ni Lalaith ne savaient
quand ils la reverraient, et ils savaient que ce serait de toutes
façons dans beaucoup trop longtemps. En effet, la présence de Dame
Kendra était hautement addictive, et on n'en avait jamais assez, il
faut le préciser.
La Hobbitte-Haricotte : C'est très vrai. C'est pour ça que sur mon blog, le Naheulbeukevala est classé dans la catégorie de mes addictions.
La Rohirrime : C'est vrai?
L'Helvète : Evidemment.
La Rohirrime : Je trouve ça monstre honorifique, ou pas.
L'Elfe : Ca l'est!
La Hobbitte-Haricotte : Par contre, ça doit pas être pratique.
L'Elfe : Pourquoi ça?
La Hobbitte-Haricotte
: Ben suppose que plusieurs personnes qui habiteraient loin soient
Kendra-addictées. C'est monstre pas pratique, parce que si par exemple
un Poussin hautement addicté à Kendra est à Paris, et une
Hobbitte-Haricotte aussi hautement addictée est à Ecully, et un Helvète
aussi addicté que les autres est en Helvétie, sans parler des autres
gens comme les Seigneurs d'Emilieux ses parents, des gens stylés
rencontrés dans des trains ou sur des Ternettes, ou d'autres gens
encore, ben ils ne peuvent l'avoir auprès d'eux pour profiter de sa
présence étoilée bien que dangereuse, surtout si elle est armée de
choses comme un tin whistle, un nounours radioactif ou pire, ses
doigts.
L'Elfe : J'ai rien compris.
L'Helvète :
Moi j'ai compris, car je suis un Linguiste. Elle veut dire que si des
gens éloignés géographiquement veulent voir Kendra tout le temps, ils
ne peuvent pas, car elle n'est hélas pas douée d'ubiquité.
La Hobbitte-Haricotte : Totalement!
La Rohirrime : Et je ne suis pas non plus nyctalope, je pense que c'est important de le signaler.
La Hobbitte-Haricotte : Oui, je pense que c'est important, aussi.
La Narrateuse : Dites...
Kendra : JE VEUX MON POUSSIIIIIN!
La Narrateuse : Je peux continuer? Parce que Kendra va rater son train, si ça continue.
Kendra : Oui, c'est pas que je vous aime pas, mais euh voilà quoi.
La Narrateuse : Et Dame Kendra sortit donc de l'Euhénesse, et ce fut
le premier départ. La Compagnie était maintenant scindée en un groupe
de un et un de quatre, et les quatre se trouvèrent bien marris. Jusqu'à
ce qu'un gourmand fasse remarquer qu'il était exactement l'heure du
petit-déjeûner. Car tel était effectivement le cas. Alors Dame Milie
sortit de son garde-manger des choses bonnes, comme du gâteau, du
chocolat au lait (mais bon quand même) ou des yaourts aux figues. Et
Laegalad sortit de son sac ce qui restait de ses moufflets elfiques. Et
tous s'installèrent autour de la table, afin de dire des bêtises en
mangeant. Il fut disserté sur les lunettes, sur la stylitude, sur le
chocolat, sur le concert de la veille, sur des sites Ternettiques
stylés à consulter sur son palanlasta pour vaincre le marrissement
post-moot, ainsi que sur un certain nombre d'autres choses que la
Légende n'a pas retenues.
L'Helvète : Dis plutôt que c'est toi qui les a pas retenues.
La Narrateuse : Je peux pas les avoir retenues, la Légende me les a pas dites.
L'Helvète
: C'est du pipeau cette histoire de légende! Tu as oublié! C'est pas
étonnant, vu que tu rends le conte avec à peine 4 mois de retard.
La Narrateuse : Va - pourrir. Tu n'as toujours pas fini le conte rendu de l'Emilieuvala, je te signale.
L'Helvète : Mais ça n'a rien à voir!
La Narrateuse : Ah, c'est quoi la différence?
L'Helvète : Ben par exemple, l'Emilieuvala c'était à Emilieux, et le Naheulbeukevala c'était aps à Emilieux.
La Narrateuse : Passez-moi un tin whistle.
L'Helvète : Ah! Kendra est partie, tu peux rien me faire!
La Narrateuse : guili, guili, guili.
L'Helvète : AaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaa! Tu payeras ça de ta vie!
La Narrateuse : hhhihhhhihhhhihhhhhi!
L'Elfe
et la Fée-des-Îles : Euh, il faut le dire, si on dérange, là...
Passque, euh, on a pas l'impression que tu racontes l'histoire, là.
La Narrateuse : Hm. C'est juste. Il advint donc que la tablette de chocolat au lait nestlé dessert (mais je fais pas de pub)...
L'Helvète : Il faut pas juger le chocolat suisse sur la base du Nestlé, surtout, hein.
La
Hobbitte-Haricotte : Eh c'est marrant, l'autre jour, j'avais une
conférence sur l'internationnal et le conférencier qui est pas Suisse
vu qu'il est Français mais qui fait semblant vu qu'il habite à Genève,
nous a signalé que Nestlé n'avait plus rien de Suisse.
L'Elfe : Mais on s'en fout!
La Hobbitte-Haricotte : Ah, oui. C'est pas faux.
La
Narrateuse : Il advint donc que la tablette de chocolat semblait
arriver à sa fin, puisqu'il n'en restait qu'un seul morceau. Il advint
également que deux personnes assises à la table étaient très occupées à
le surveiller, des fois qu'il tenterait de s'enfuir. Après l'avoir
observé pendant un assez long temps, les deux prédateurs jaillirent sur
leur proie sans défiance. Le carré rectangulaire de chocolat ne put
rien faire, malgré le fait qu'un des prédateurs, Lalaith pour ne pas la
nommer, avait retenu son geste pour laisser tout le chocolat à Tirno ;
cela était en réalié un test pour voir si Tirno méritait vraiment son
titre de Galant, mais il advint que non, en fait. Il avait sans doute
épuisé toute sa galanterie dans la nuit -- et il est vrai qu'il dut lui
en falloir pour garder ses paupières closes alors que Dame Milie était
en nuisette. Et visiblement, la présence de tant de gentes dames
maniant régulièrement et avec habileté (et leurs petits doigts) Renard
de Feu et Oiseau-Tonnerre n'avait pas suffi à en refaire le plein.
Lalaith : *tire la langue*
Tirno : J'm'en fous, j'te vois pas.
Lalaith : Moi non plus t'façons.
La Narrateuse : Arrêtez, les enfants... Pouvez vraiment pas vous tenir tranquilles cinq minutes d'affilée?
Lalaith : Nous tenir *quoi*?
Tirno : Tranquilles. Ca veut dire, pas bouger. Et, non.
La Fée-des-Îles : *soupir*
La Narrateuse : Le départ de Laegalad, Tirno et Lalaith de la
Demeure de Dame Milie est un peu flou à la Légende. D'aucuns disent
qu'ils partirent d'eux-mêmes, d'autres que Dame LacollocdeMilie les
attrapa par les oreilles pour les jeter par la fenêtre, d'autres enfin
qu'un ami de Dame Milie vint la chercher pour manger des tartes aux
myrtilles ou à d'autres choses. Toujours est-il que la Compagnie se
trouva à un moment donné à nouveau scindée, en deux groupes de un et un
de trois.
Et les Trois se dirigèrent vers la Gare de la Part-Dieu,
car Laegalad devait y emprunter un Téheuère pour rentrer en sa verte
campagne. Ils avaient donc eu le dessein de trouver une sympathique
taverne où manger un déjeuner, avant de se séparer pour de bon...
jusqu'à la prochaine fois.
La Hobbitte-Haricotte : J'aime pas cet épisode, on fait rien qu'à y parler de départs.
L'Elfe : C'est parce que c'est le dernier épisode, celui où tout le monde part.
La
Hobbitte-Haricotte : Oui, c'est pour ça. Si ca continue je vais devoir
faillir à ma réputation de Hobbitte-Haricotte, arrêter de sauter
partout et éclater en sanglots.
L'Helvète : Ca serait monstre pas stylé, ça.
La Hobbitte-Haricotte : Ben oué, je suis assez d'accord.
La Rohirrime : Je propose un HUG GÉANT!
L'Helvète : Mais t'es pas dans le train, toi?
La Rohirrime : Ben si, mais je suis telle Zorro : toujours là quand mes Namis sont en détresse!
La Hobbitte-Haricotte : Yyyyyyyyyyyyyy!
L'Elfe : Bon, on le fait, ce HUG GÉANT?
La Hobbitte-Haricotte : Le oui!
*HUG GÉANT*
La Narrateuse : Hmm... Je peux continuer?
Les Autres : Oui, ca y est.
La
Narrateuse : Le groupe de 3 se trouva alors à chercher une taverne
sympathique et point trop ruineuse, pour ce qu'à eux trois, ils avaient
deux sous dans leur poche, et aucun argent.
Les chœurs : J'ai dix sous dans ma poche, j'ai aucun argent, j'ai dix sous dans ma poche, j'ai aucun argent!
La
Narrateuse : Malheureusement, il semble que tous les commerces des
alentours de la Part-Dieu étaient soit fermés le dimanche, soit
totalement hors de prix, soit inadaptés aux goûts des uns et des
autres. Il advint aussi que toute joie avait quitté les Compagnons, qui
errèrent comme des zombies dans les rues de la ville des Lyons avant de
se résoudre à acheter du lembas dans la gare. Lalaith choisit un
sandwich fait de pain aux graines, car les graines, c'est le très bon ;
les autres mangèrent aussi, mais la Légende (toujours elle) n'a pas
retenu la teneur de leur repas. Et ils mangèrent ces bonnes choses
assis sur un banc derrière la gare, et les oiseaux, amis de Laegalad,
vinrent les saluer. (et manger les graines qui tombaient du sandwich de
Lalaith). Et ce tableau pourtant formidable ne suffit pas à les dérider
-- sans doute à cause de leur manque de sommeil, de la proximité des
taxis lyonnais malaimables au possible, ou du départ en traind e se
dérouler.
Ensuite, ils appliquèrent une technique antimarrissement
éprouvée et reconnue par des générations de filles (Tirno, en sa
qualité de Galant, fut accepté dans ce rituel) : ils allèrent manger
une glace avec plein de bonnes choses dedans, comme de la glace à des
parfums stylés. Et l'heure du train de Laegalad allait partir. Et la
Compagnie fut scindée en trois groupes de un et un de deux. Groupe de
deux qui se dispersa bien vite, sitôt arrivé devant l'entrée du métro,
car Lalaith devait rentrer en ses appartements d'Ecully, et Tirno en
les siens, et si Técéhel les y mènerait tous deux, ils ne pouvaient
voyager par la même monture, n'allant pas dans la même direction.
Et c'est ainsi qu'en quelques heures, un groupe de cinq heureux se transforma lentement un cinq groupes de un tristes.
Et Lalaith devait se souvenir longtemps de ces heures trop courtes passées en si excellente compagnie, ainsi qu'elle le pensa abondamment en essayant de ne pas pleurer dans le métro qui la ramenait chez elle.
*Générique de fin*
J'étais dans mon village, je me souvenais d'Emilieux
Et le moot m'appelait, l'ennui était en moi
J'avais ouï d'un concert, s'passant un peu plus loin
J'ai attrappé mes flûtes, Técéhèl et mon carquois
A l'aventure Compagnons, je suis partie vers l'horizon
J'ai vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!
Je suis arrivée au lieu dit, sous le regard des gens
Técéhel est parti, et j'ai rêvé en attendant
Ecoutant d'la musique, avant d'pouvoir en jouer,
J'ai cru m'être perdue et puis Kendra est arrivée.
A l'aventure Compagnons, on est partis vers l'horizon
On a vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!
On a r'trouvé Laegalad et puis Dame la Fée
En attendant l'Helvète, on est allées s'amuser
On a joué du flûtiau et mangé des gâteaux
La Légende raconte qu'on a essayé des manteaux.
A l'aventure Compagnons, on est partis vers l'horizon
On a vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!
On a erré dans la rue Saint Jean pour trouver à manger
Dégusté des sandwiches assis sur un escalier
Des gaufres au chocolat, on s'en suis mis su'l'nez
Et si on avait pu on se serait bien embrassés
A l'aventure Compagnons, on est partis vers l'horizon
On a vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!
Après le concert, où on a fait tout plein de bruit
On est partis ailleurs, faire du bruit aussi
Notre organisation fut désorganisée
Des chatouilles furent faites, et des histoires furent contées
A l'Aventure Compagnons on est partis vers l'horizon
On a vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!
Après une courte nuit, on a du s'en retourner
Certains sont même partis sans petit-déjeuner
Notre troupe de cinq, a été décimée
Et c'est à trois seulement qu'à la gare on est arrivés
A l'Aventure compagnons, on est partis vers l'horizon
On a vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!
On a traîné dans les rues, fatigués, déprimés
Egérés dans la gare, on est revenus à l'entrée
Les Mornes Gens qui nous ont vus comme des fantômes errer
Se demandent encore ce qui nous donne l'envie d'mooter
A l'Aventure compagnons, on est partis vers l'horizon
On a vraiment bien fait d'y aller, c'était monstre stylé!
Le moot était finie et j'ai bien dû rentrer chez moi
En pleurant sous la pluie, même si il pleuvait pas
Finissant bien plus tard l'histoire des Compagnons
Je me suis dit les moots, c'est pas fait pour les couillons
A l'Aventure nom d'un chien, j'aim'rais bien retourner demain
Car les Amis, il faut l'avouer, c'est le monstre stylé!
(ad lib)
Voilà qui clôt le Naheulbeukevala... Je veux encore mooter! S'il vous plaît, dessine-moi un moot!
Et pour ceux qui avaient pas suivi le début :
- Où l'on rencontre des Gentes Dames
- Où l'on jette des nounours en peluche
- Où l'on joue de la musique et où l'on chante, aussi
- Où l'on assome un linguiste, et où l'on disgresse quelque peu
- Où la Compagnie est enfin réunie
- Où c'est vraiment n'importe quoi, mais où on mange enfin
- Où l'on mange des gaufres au chocolat, et où l'on marrit un Helvète, pour changer un peu
- Où l'on n'arrive pas encore, mais presque
- Où l'on assiste enfin à un concert, c'est pas trop tôt
- Où l'on désorganise le peu d'organisation que l'on avait
- Où l'on conte des énigmes, ou autre chose, dans le noir
- Où certains dorment, et d'autres non
- Où une joyeuse Compagnie de cinq se mue en cinq tristes Compagnies de un