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Mon blog à moi que j'ai
28 février 2006

Naheulbeukevala - Episode X (où l'on désorganise le peu d'organisation qu'on avait)

La Rohirrime : Top-top-top-top! Ca ne va pas du tout!
L'Elfe : Du tout, du tout!
La Narrateuse : Quoi?
La Rohirrime : On a fait beaucoup plus de trucs marrants que ce que tu racontes. C'est dommage que je me les rappelle pas, sans quoi je te l'aurais dit. Mais il est intéressant de se rappeler, que les ménestrels descendaient goulument de la bière à la framboise (ou pas) et ont finit par du champagne, pour fêter l'arrivée du deuxième enfant du Nain (le deuxième ou le premier). Hummmm qu'esse qu'on a fait d'autre de sympaaaaaaaaa euhhhhhh. Il y a eu une blague sur l'olympique lyonnais et les Verts, et moi j'ai crié allez les verts !!!!!! Il y a eu le prenage de photos de notre beautitude qui est vraiment remarquable (et ça, c'est le très vrai, je tiens à le souligner)
L'Elfe : Sans parler du reste!
L'Helvète : Totalement.
La Rohirrime : Et tu as oublié sûrement d'autres trucs, mais euh, moi aussi, donc, je te les dirai plus tard!
L'Elfe : Moi je les dis maintenant ! Par exemple, quand ils ont divisé la salle en deux, le côté de la barbare devant crier "Gondor", le côté du Nain "Mordor". Evidemment, on était du mauvais côté, mais Laegalad refusa toujours de crier le nom maudit, et s'obstina à jouer les perturbatrices en hurlant "Lorien !" (elle aurait bien clamé "Eryn Lasgalen", mais c'était un peu long). La légende ne se souvient pas, qui d'entre les Aventuriers, eût l'idée de crier "Mont d'Or", mais l'idée ne pouvait venir que d'un Suisse ou d'un gourmand (ou les deux).
Lalaith : En tous cas, c'était pas moi, j'étais occupée à faire le cri du Nazgûl.
Le spectateur assis devant Lalaith : Non?!? C'est pas possible! Dire que je l'ai pas tuée en pensant que c'était pas possible qu'un truc aussi minuscule fasse autant de bruit! je me repens, je me repens!
Lalaith : Sachez, môssieur le malotru, que d'abord, c'est celui qui dit qui y est, qu'ensuite, je suis pas un truc, mais une Hobbitte-Haricotte Sauteuse, peut être du Mexique ou peut être pas, monstre honorifique et honorifiée en la grande quantité du très beaucoup, et qu'enfin, je vous proute abondamment l'oreille gauche avec une babouche chaussée d'une patte de gnu, si ce n'est l'inverse.
Kendra : C'est l'inverse, je crois.
Lalaith : Tu crois?
Tirno : Oui. Et j'ai toujours raison.
Les Autres : ON SAIT!
Lalaith : Dans tous les cas, je vous proute abondamment, mÔssieur.
Le spectateur assis devant Lalaith, aux autres spectateurs énervés : Fuyons! Ils ont mangé des Chiantos!

*Intermède publicitaire*
Si t'as pas la patate pour balancer des vannes t'as le calembour qui faiblit (NDLN : bli)
Prends un bonbon chiantos dans ta besace pour épater tous tes amis
        les autres aussiiii
A l'instant même où tu goûtes le bonbon, tu balances des piques comme un vrai champion...
Chiantos, Chiantos, les ptits bonbons nains!
Chiantos, Chiantos, les ptits bonbons nains!

Pour emmerder le monde du soir au matin!
*Fin de l'intermède*


La Narrateuse
: Bien. Les malotrus ayant été proutés, nous pouvons donc continuer. Je m'excuse donc bien platement d'avoir oublié tous ces évènements inoubliables de ce concert monstre stylé. Mais à ma décharge, il faut signaler que, euh... Que c'est pas moi, c'est quelqu'un d'autre.
Les Autres : Pas grave, on te pardonne!
L'Elfe : N'empêche, heureusement qu'on est là, hein...
La Rohirrime : Le oui! On se tape tout le boulot, en fait!
L'Helvète : Gaffez-vous, vous pensez vachtement fort, là.
L'Elfe et la Rohirrime : Pas grave, elle a rien entendu.
La Narrateuse : Si, j'ai entendu ! Mais dans mon immense bonté, je ne vous punirai pas d'un délai supplémentaire avant d'arriver au vif du sujet, qui est, je le rappelle, comment nos aventuriers ont fait du bruit dans le bureau de Tirno, puis chez Milie la Fée-des-Îles, et comment il se trouva qu'après une bataille sans pitié contre le mobilier, ils ne suivirent pas l'organisation prévue
La Hobbitte-Haricotte : C'est normal, ça : une organisation prévue est faite pour ne pas être suivie.
La Rohirrime : Le oui!
La Narrateuse : Après avoir donc fait des choses stylées, chevauché sans doute, chanté sûrement, joué de la flûte en attendant le bien connu MétroBé, ouvert des portillons de 'Mellon' bien sentis,  et plus généralement s'être adonnés aux activités favorites de Lalaith la Haricotte, c'est à dire prendre de la place et faire du bruit, la joyeuse compagnie arrivant devant l'Euhènesse, demeure de Dame Milie et du bureau de Tirno l'Helvète. Et il fut constaté que seule la carte de Milie et non celle de Tirno pouvait ouvrir le grillage. Mais ce ne fut pas grave, puisque de toutes façons, Milie était avec eux. Mais elle ne le resta pas longtemps, car elle quitta momentanément la Compagnie, préférant aller goûter quelques moments de quiétde en sa chambrette, tandis que les autres allaient faire du bruit et prendre de la place là où Tirno, à d'autres horaires (et en compagnie bien moins galante), tentait de travailler sur on ne sait quoi, mais qui avait sans doute un vague rapport avec les ordinateurs.
L'Helvète : Ca a pas un rapport vague du tout. En fait, c'est très simple : je travaille sur la présentation et la formalisations des traces issues d'actions collectives dans des situations de co-conception à distance médiatisées par ordinateur.
La Rohirrime : Gnééééé?
La Hobbitte-Haricotte : Je crois qu'il essaye de s'exprimer, il prononce des mots...
L'Elfe : Ah, oui, j'ai reconnu "ordinateur" à la fin.
L'Helvète :  Mais c'est parfaitement compréhensible! Des gens veulent utiliser des ordinateurs pour travailler ensemble a distance (certains disent collaborer, mais la collaboration n'est qu'une des formes de cooperation). Il doivent résoudre le double-problème de la résolution du problème de communication et de la résolution du problème à résoudre. Nous, on veut analyser comment ils font.
La Rohirrime : Aucun doute : il s'est mis en mode linguiste chiant. Passez moi un tin whistle, une babouche, une patte de GNU, une Lalette, un poulet congelé, un nounours, une pomme de pin ou autre objet contondant.
L'Elfe : J'ai une meilleure idée!
La Hobbitte-Haricotte : Ah?
L'Elfe : Mettons nous en mode linguiste aussi, et disons des mots de plein de syllabes!
La Hobbitte-Haricotte : C'est quoi une syllabe?
L'Elfe : Oublie ça...
La Narrateuse : Ce qu'il essaye de dire, c'est qu'il s'assoit devant un ordinateur et il tapote dessus toute la journée, et des fois il s'arrête pour manger ou alors pour réfléchir.
La Hobbitte-Haricotte : Aaaaaah! Mais moi aussi je fais ça, et pourtant je travaille pas.
La Rohirrime : Oui, mais toi tu es une geekette, c'est très différent.
L'Helvète : Je suis un geek aussi, moi!
L'Elfe : Ca, c'est évident. Seul un geek peut travailler sur la présentation et la fossilisation des traces issues d'actions coccidioses dans des situations de co-coquillette à distance métalinguistiques par ordinateur.
La Rohirrime : J'approuve vigoureusement.
La Hobbitte-Haricotte : De même.
L'Helvète : Vous êtes tous bêtes!
La Rohirrime : Peut être, mais nous on est pas des linguistes suisses geeks chiants.

La Narrateuse : Quand vous aurez fini, on pourra avancer...
L'Helvète : Je sais plus si j'ai envie de leur montrer mon bureau, moi.
La Narrateuse : Le si. Parce que sinon, ca change l'histoire, or, ca serait embêtant, surtout pour moi.
L'Helvète : Bon, d'accord.

La Narrateuse : Lalaith, Kendra et Laegalad suivirent donc Maître Tirno dans le labyrinthe des couloirs de l'Euhènesse, jusqu'au bout du bout du couloir où le maître des lieux ouvrit un genre de placard géant (et plein de bazar) pour y prendre la clef du bureau qui était de l'autre côté, et...
Lalaith : Je comprends pourquoi ils prennent que les gens trèstrès intelligents à l'euhènesse. C'est parce que sinon, ils peuvent jamais comprendre comment marchent les couloirs.
Kendra : Ah, c'est pour ça? Je comprends mieux maintenant.
Tirno : Mais que porte le nain! C'est pas dur : il faut juste prendre la clef dans la première salle pour ouvrir la deuxième avec.
La Narrateuse : Ben quand même, c'est bizarre. Enfin. Après avoir trouvé la Mystérieuse Clef Cachée, les aventurières se mirent en devoir de coloniser le bureau, qui en déposant des tas de trucs sur les sièges ou par terre, qui en admirant la plante verte et en la plaignant, pour ce qu'elle avait l'air bien mal en point, qui en s'étonnant de la bizarrerie de la machine à café/thé marri/ chocolat marri/ autres trucs bizarres, qui en soufflant dans son tin whistle, sans parler du reste; et Kendra, Laegalad et Tirno entreprirent d'apprendre à Lalaith à jouer l'an dro de la Saint Patrick, pour ce qu'il était monstre stylé. Ils ne savaient alors pas que cet air allait, tout comme la danse de l'Ours, devenir l'hymne d'un autre moot, longtemps après.
Et soudain la geekitude de Tirno l'helvète se réveilla, et il se rendit compte qu'il était entouré --horreur abominable-- de palantiri éteints. Il s'empressa donc d'en allumer un sous le prétexte futile de chercher une partition, et Lalaith dont la geekitude, au doux son de la machine qui démarrait, avait démarré aussi, s'empressa de se précipiter vers la source du bruit. Et bien entendu, aucun d'iceux, et même pas Laegalad et Kendra, pourtant bien moins perverties que les deux futurs non-ingénieurs, allèrent voir ce qu'il se passait sur le forum qui servait de maison électronique à nombre de leurs amis, et découvrirent avec effarement que lesdits amis n'étaient pas connectés. Ce qui était logique puisque d'une part le temps hors-moot devait avoir défilé, et il était sans doute fort tard, et d'autre part, une part non négligeable des tolkiendili était fort occupée à participer à un moot en la ville des Lyons, moot dont le conte rendu est ici même en face de vous.
L'Elfe : Mais alors, c'est celui-ci?
La Narrateuse : Cette jeune fille est très habile!
L'Elfe : Oui ben, ca va hein.
La Narrateuse : Après avoir bien fait du bruit, les aventuriers se rendirent compte que ce n'était nullement rigolo, pour ce que de toutes façons, personne n'entendait. Donc, ils décidèrent de retourner chez Dame Milie et sa très honorifique Colloc, afin de les embêter. La Légende raconte, mais elle dit n'importe quoi, que le but premier de la Compagnie en cet instant était de récupérer ses affaires, de déposer Dame Laegalad qui devait dormir là, et de laisser Tirno mener Lalaith et Kendra jusqu'à sa propre demeure, et ce, à pieds, pour ce que Técéhel était depuis longtemps parti se coucher.
Toujours est il que la compagnie se trouva à nouveau réunie dans la chambrette de Dame Milie, qui était fort confortable (la chambrette, pas Dame Milie, je ne me permettrais pas), à deviser gaiement de choses et d'autres, de Naheulbeukitude et de fanitude, de potelitude
Lalaith et Kendra : Yyyyyyyyyyyyyyyy! La potelitude, c'est le très bien!
Lalaith : Le oui!
Kendra : Moi mon Poussin, il est monstre potelé! C'est très pratique et doux et confortable, sans parler du reste.
La Narrateuse : Et Lalaith resta songeuse un instant, et ne dit rien, pour ce que son propre roudoudou potelé n'était justement plus le sien depuis quelques jours. Mais fort heureusement, son marrissement fut de courte durée pour ce soir-là, car le sujet de conversation changea rapidement, pour devenir Yyr l'Etoilé. Et Lalaith, Kendra et Tirno expliquèrent qu'ils avaient fondé le YFC, le Yyr Fan Club, auquel seuls des gens monstre honorifiques pouvaient avoir accès. Et les activités de ce club consistaient à jeter des objets sur Yyr à son passage, mais pas de sous vêtements féminins (ni masculins), et pas de choses tranchantes, et pas de choses qui se mangent, et surtout des nounours, en fait, et également à s'évanouir de façon artistique et synchronisée (ou pas).

L'Helvète : Je sais pas pourquoi, je sens arriver la catastrophe.
L'Elfe : Le oui, moi aussi.
La Fée-des-Îles : Tout pareil...

La Narrateuse : Et lors Dame Kendra et Lalaith voulurent montrer leurs compétences en évanouissement synchronisé, car elles s'entraînaient pour les jeux olympiques d'évanouissement synchronisé, et comptaient bien obtenir une médaille, si ce n'est deux
Lalaith : Deux, ca serait plus pratique, comme ça on en aurait une chacune quand même.
Kendra : Le oui.
La Narrateuse : Et alors qu'elles entamaient leur chute en direction du matelas gonflable (et gonflé) de Laegalad, une chose terrible arriva.

L'Helvète : Je le savais.
L'Elfe : Le oui, moi aussi.
La Fée-des-Îles : Tout pareil...

La Narrateuse : Dame Kendra se trouva soudain en train de tomber sur le coin du bois du lit, et soudain son dos fut marri au vingt-huitième degré par icelui, et elle poussa un grand cri de douleur. Et dame Lalaith fut fort mortifiée, car elle était convaincue d'avoir poussé par inadvertance Kendra vers le lit, et Tirno et Aino eurent l'air empli de désespoir de ceux qui ne peuvent rien faire face à une tragique tragédie, et heureusement la Guérisseuse Laegalad bondit vers non pas la blessée, mais son sac, et en sortit non pas du Lembas, mais de l'arnica, et de la crème d'athelas, et d'autres choses tout à fait appropriées. Et elle massa le dos marri, et il s'en trouva après un moment un peu moins marri, mais toujours assez douloureux, sans parler du fait que Kendra n'arrivait pas à respirer correctement, ce qui était très embêtant, surtout pour elle.
Mais au bout d'un moment elle se remit à réclamer haut et fort son Poussin, et il fut alors avéré qu'elle allait mieux et que tout était redevenu normal.
La Rohirrime : Enfin sauf mon dos.
La Narrateuse : Euh, oui, c'est très vrai.

Et alors que Lalaith et Tirno n'avaient nullement envie de partir faire 56 km à pieds en portant de plus une Rohirrime blessée, mais se préparaient quand même à le faire, car ils avaient un grand sens moral, Dame Milie leur offrit l'hospitalité en sa demeure, car elle non plus n'avait pas envie de briser la Compagnie. Et tout le monde accepta avec joie, et c'est ainsi que l'organisation particulièrement compliquée qui avait été élaborée pour le couchage de chacun et chacune en un lit douillet fut allègrement désorganisée.

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Commentaires
L
Ca s'applique peut être aux notes de la rubrique "Epistemophilie", mais pas à celles-ci. Là, c'est juste que c'est tellement plus *drôle* de faire compliqué. De préférence à l'arrache, aussi. Mais ensemble, passque l'amitié, c'est bien.
M
bon, je commence à comprendre que c'est beaucoup plus simple de faire compliqué. Parce que c'est tellement compliqué de faire simple.
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