Survie à Bonnu - 1
Je suis reviendue!
j'ai
même survécu et tout et tout, mais comme 5 jours sans blog c'est dur,
j'ai blogué dans mon Nordinateur. Voilà le résultat...
11 Août - Deuxième jour à
Bonnu.
19h 32
Je survis.
Le premier jour s’est bien
passé, sans doute parce que des amis de mes parents sont venus avec leurs
enfants (en vrai c’est plus des cousins, sauf qu’on a aucun lien de parenté).
On s’est bien amusés à la fin à essayer de convaincre les parents de nous
laisser aller chez eux/ de les laisser rester. Ca a duré deux bonnes heures,
mais on a perdu sous le prétexte ridicule qu’on n’avait aucun moyen de rentrer
à la fin dans nos familles respectives. N’importe quoi. (c’est un scandale
qu’il n’y ait pas de liaison TGV directe Bonnu-Limoge).
La première nuit par contre
était pourrie, pourtant j’avais un vrai lit (Bonnu s’est vraiment modernisé ces
derniers temps) dans une vraie chambre (et pas une remise à outils comme la
dernière fois. Enfin en vrai c’était une vraie chambre, mais qui servait
surtout de remise à outils, sauf que je dormais dedans. Je déteste les maisons
de vacances trop petites et en travaux dans des coins paumés et où il n’y a
même pas de ligne téléphonique, sans même parler d’ADSL.) .
Le seul problème, c’est que
j’ai ramassé on ne sait où un virus tout pourri qui me fait grave tousser et
avoir mal à la tête. En fait, quand je bouge la tête, mon cerveau cogne les
parois, ce qui me procure une agréable sensation de douleur horrible, j’adore,
je kiffe grave en fait. Je pense qu’à force de ne plus être une taupine et
d’être en vacances, mon cerveau a rétréci, du coup mon crâne est devenu trop
grand. Super. Maintenant que je suis minuscule avec un cerveau microscopique,
je vais dire encore plus de conneries. Vous pouvez vous réjouir grave les
mecs.
En plus à force de tousser
j’ai super mal à la gorge, aux oreilles et quand je me couche j’ai le nez qui
se bouche. Tout ça avec un arrière-plan l’impression que ma boîte crânienne va
exploser sous la pression, ce qui n’est absolument pas cohérent avec
l’hypothèse du rétrécissage de cerveau énoncée plus haut. En fait il a du
gonfler. Je ne sais pas trop si je dois m’en réjouir ou pas.
Bref c’est super trop la
forme atomique, je suis trop contente, je suis à Bonnu ET je suis malade, alors
que d’habitude moi je ne suis jamais malade, je trouve ça pourri pour ma part.
Ce matin on
(« on » représentant mes frêres, mon cousin-filleul-de-ma-maman et
moi) a ébouté des haricots, épluché des tomates pour la salade de midi (qui
était donc… une salade de tomates, c’est bien vous avez suivi) et écossé des
pois, le tout en essayant de regarder un dévédé (celui des Indestructibles si
vous voulez savoir, et non même pas en VO pour cause de petits frères et de
doublage français pas pourri en plus pour changer) sur l’écran plat de Choupie,
ce qui n’est pas particulièrement facile vu qu’il s’agit comme je l’ai dit plus
haut d’un écran plat, et qu’il a la bonne idée de n’être visible que par une
personne en même temps, ou à la rigueur deux si elles se touchent, et que le
son à son maximum est audible à peu près à 58,7 cm à la ronde. Trop facile les
copains. (youhou)
Cet après-midi après la
séance « glandouille pour les enfants, bricolage pour les parents »
(mais c’est eux qui non contents de retaper leur maison à eux qu’ils habitent
dedans, ont voulu retaper cette maison pourrie à eux aussi mais pas en entier,
et dans un coin paumé et sans Internet), on est allés à la « plage »
de Bonnu, qui consiste en un peu de sable déversé à l’arrache à côté du bord du
lac, et un genre de plongeoir flottant en plein milieu, avec entre les deux des
cailloux et de la gadoue (et de l’eau sale) (et froide). J’avais pas envie de
me baigner alors j’ai lu.
Ca risque de devenir un
problème d’ailleurs la lecture, parce que ça fait deux jours que je suis partie
de chez moi (sisi, on est partis mardi soir), que j’ai emmené 5 livres, que
j’en ai fini 3 et entamé les deux autres, et qu’il me reste une soirée plus 3 jours
à tenir, sans compter le jour du retour (mais j’espère qu’on rentrera tôt, ou
que je trouverais un bouquin entre temps). J’ai un peu d’espoir parce qu’un des
livres qui restent est en Anglais, donc je mettrais un peu plus de temps, et
qu’il y a une fête de famille dimanche, alors j’espère que ça sera pas si
ennuyeux que ça et que je n’aurais pas besoin de sortir mon bouquin, hein, faut
pas déconner non plus.
Je pourrais vous faire le
descriptif des bouquins en question, mais je viens de penser que j’aurais peut
être rien à dire au retour alors je vais le garder pour plus tard en fait.
La phrase au dessus est
complètement débile.
De toutes façons je ne
posterais ça qu’au retour (bien obligée, je vous ferais dire qu’à Bonnu il n’y
a pas Internet). Donc je peux sereinement vous raconter tout ce que je veux.
(hinhinhin, quand je pense que j’aurais pu utiliser la
« note-dans-le-passé » de mon ami Canalblog et vous faire croire que
je disposais ici d’une méga-super connexion et que je postais en direct live.
Ben non figurez- vous, et si j’écris ça maintenant grâce à mon autre ami Word,
c’est uniquement parce que je n’ai rien de mieux à faire figurez vous.)
Ah si, en fait Papa vient de
m’appeler pour mettre la table.
Je sens que ça va être
terriblement exaltant.
J’y vais.
(les livres, ça sera pour
plus tard du coup, hinhinhin. )
21h26
De retour après mettage de
table, arrivée du voisin qui comme par hasard est un cousin de ma mère
(tout le
monde est un cousin de ma mère dans ce bled, sauf les touristes anglais
et la tante Alice, qui n’est pas unecousine de ma mère mais comme son
nom l’indique une tante de ma mère, ou au
moins une tante d’un cousin de ma mère,
enfin bref de la même famille quoi ), apéro, visite de la maison, re-apéro,
réchauffage des haricots (oui c’est les mêmes que ceux qu’on a ébouttés ce
matin, je vois que vous suivez) et mangeage.
J’ai froid, ce qui est
parfaitement logique, n’est ce pas, puisqu’on est au mois d’août après tout, il
fait au moins -8000 à l’ombre, sauf que il y a que moi qui aie froid, autrement
dit je vis dans un univers parallèle de Bonnu où en Août il fait moins huit
mille.
Ca veut dire qu’il existe
plusieurs Bonnu, trop coule. Limite je vais sauter de joie là.
Remarquez, à mon avis le
blog (même sans Internet) est une thérapie efficace à tous vos problèmes,
surtout celui du froid : j’ai de moins en moins froid, là.
Ca a peut être un rapport
avec le fait que j’ai un ordinateur sur les genoux.
Merci Choupie.
21h33 (oui j’en mets du
temps pour taper mes bêtises dites donc.)
Je disais donc : les
livres.
Car oui, Mesdames-Z-et
Messieurs, ayant pressenti le pire (enfin sauf que j’allais être malade, faut
pas déconner non plus, je m’appelle pas Sibille Trelawney moi), j’avais ammené
des bouquins, au cas où je me ferais grave chier, hypothèse relativement
crédible, n’est-ce-pas, quand on est dans ma situation et qu’on se retrouve
d’un coup à Bonnu, loin de toute civilisation (c'est-à-dire d’une connexion
Internet, je le rappelle), ce qui est grave, et du Roudoudou qui plus est, ce qui est
largement pire, surtout en période de Moisiversaire je vous ferais dire.
J’avais donc 5 livres
passionnants dans mon sac à moi que j’ai (et hop, liste, je suis trop
forte)
- Confession d’une grosse patate (Susie Morgerntsern) Je pensais que c’était un livre rigolo, au titre. En fait c’est pas rigolo, mais c’est drôlement bien quand même. Lisez-le, j’ai la flemme de faire un résumé. (en plus je vous ferais dire qu’il est 21h42 et ue je suis malade, vous avez pas honte de me faire travailler aussi tard alors que je suis à l’agonie ET dans les affres du désespoir pour cause d’absence de Roudoudou, je vous ferais dire.
- Le Bonheur est au Bout de l’Elastique (Louise Rennison). Je pensais que c’était un livre rigolo, en partie à cause du
dessin de Bretecher dessus. J’avais raison, c’est super drôle et même des fois j’ai rigolé tout fort au point de passer pour une folle, ce qui est très rare pour moi. (ou pas). En tous cas c’était vraiment rigolo. J’avais pas vu mais ne fait ce n’est que le deuxième tome d’une série de trois (tomes). En vrai c’est le journal de Georgia Nicholson, adolescente de 13, 14 et 15 ans, suivant le moment du bouquin. Ca ressemble un peu à un blog, mais sans les commentaires, sans l’écran ET SANS INTERNET. Lisez-le, c’est bien.
- Neuf mois de Sursis, de Brian Gallagher. Là encore, je pensais que c’était un livre rigolo, en partie parce que la
couverture représente un nounours et un biberon qui sortent d’un saxophone. C’est vraiment marrant, parce que ce pauvre héros est vraiment lamentable. En gros, une fille veut être enceinte, mais son mari ne veut pas. Elle fromente alors un plan machiavélique : elle lui dit qu’elle est enceinte, comme ça le mari arrête les préservatifs et elle peut tomber vraiment enceinte, et en profiter pour avoir un moyen de pression sur son mari, saxophoniste aussi méconnu que talentueux, pour qu’il se débrouille
pour avoir un meilleur travail. (fixe de préférence). Seulement le mec en
question étant aussi peu doué qu’il est possible d’être un gonio, évidemment il fait n’importe quoi et il lui arrive des tas d’aventures
palpitantes, comme de jouer du sax en couche et en public par exemple. Hinhinhin.
- Lionboy (Zizou Cordner). Ne cherchez pas le rapport avec un mec avec des rayures bleues (huhuhu je viens d’inventer ce jeu de mots hilarant : il est bleu - pas bleu – bleu, d’où l’idée fabuleuse des rayures. Je suis un génie (méconnu).), il n’y en a pas. Zizou Cordner, d’après le paragraphe à la fin du livre, c’est une mère et sa fille (qui va encore à l’école) qui ne s’apellent ni Zizou ni Cordner, et qui pour une raison mystérieuse ont eu l’idée loufoque de se surnommer
comme ça. Chacun fait ce qu’il veut, remarquez. On m’a donné ce livre
quand j’ai acheté mon Harry Potter 6 à Oxford, j’allais pas refuser non plus, les livres en anglais, c’est bien, et ça coûte cher en plus. Si ça se trouve l’an prochain c’est célèbre en France et j’ai économisé des tas de sioux en le prenant là au lieu de l’acheter plus tard. Et puis je vous
le répète, il était offert avec mon ami Harry. Bon, j’aurais du mal à vous en parler vu
que je suis rendue à la page 32, mais je crois qu’il est question d’un garçon qui parle avec les chats, et d’un enlèvement. Ca a l’air bien, et
puis sur la couverture un mec du Independant compare la trilogie (oui il y
en a deux autres après) à celle du Miroir d’Ambre de Pullman (enfin je
suppose, en anglais ça dit The Subtle Knife, mais la seule trilogie que je connaisse de Pullman c’est le Miroir d’Ambre, et il y est en effet
question d’un couteau, euh… subtil, alors je suppose que c’est ça. Ah, si
seulement j’avais Internet, je pourrais vérifier, mais à Bonnu, il n’y a même pas de ligne téléphonique, alors…
- Les Yeux d’Heisenberg de Frank Herbert. J’avais bien aimé Dune (enfin, au moins les 3 premiers tomes, et le dernier aussi, les autres je trouvais qu’il y avait pas mal de longueurs, enfin…) et le titre avait l’air sympa. Je l’ai pas encore lu (juste le tout début, comme ça, pour voir).
Avec tout ça je dois tenir
jusqu’à lundi. On est assez mal barrés je trouve, d’autant que je passe un peu
mes journées à lire en ce moment. Je vais essayer de me restreindre et de
m’obliger à faire d’autres trucs, comme lessiver les murs de la salle à manger
(ouéé) ou d’autres trucs passionnants.
Et au cas où, je pourrais
peut être piquer à mon frère son livre à lui, il prendra bien le Georgia
Nicholson quand mon cousin l’aura fini (oui ca les a intrigués de me voir me
marrer devant mon bouquin). Je crois que c’est un tome quelconque d’une série
quelconque de Christian Jacq. Ca peut pas être bien méchant.
En attendant, il est 22h08
et je vais aller me laver les dents.
Ma vie est trop palpitante.