Survie à Bonnu - 2
13 août 2005
Dernier jour à Bonnu.
Je suis encore en vie,
malgré l’attaque bactériologique évidente dont j’ai été la pauvre victime
innocente. La preuve, c’est que je tousse encore, même si mon cerveau a repris
sa taille normale.
Mon oncle et ma tante sont
venus chercher mon cousin qui avait surmonté avec nous cette épreuve avec leurs
deux filles et leur espèce de chien. Je reparlerais du chien plus tard… . On
est allés à la plage (enfin au bord du lac quoi), et comme au bout d’un moment,
à cause de l’attaque bactériologique, j’avais froid, je suis sortie de l’eau.
Je me suis grave fait chier (évidemment j’avais oublié d’amener un livre…
D’ailleurs je ne vais pas tomber à court de livres tout compte fait. Je lis
vraiment lentement en Anglais, c’est fou. Il faudra que je remercie les
inventeurs de l’Anglais, ils viennent de m’épargner de longues heures d’ennui
profond à Bonnu. ), alors j’ai inventé pas moins de 7 façons de se faire
un chapeau avec un paréo, y compris la façon « capuche de jedi »,
sauf que mon paréo est en tissu fin bleu roi (avec des dessins jaunes et
violets) et pas en grosse toile marronasse. Après j’ai ramassé un bâton et j’ai
fait comme si c’était un sabre laser, mais personne n’a réagi. En fait le bâton
était trop court, alors je me suis accroupie et j’ai fait semblant d’être Yoda.
Ca n’a fait rire personne. Ma famille a un humour pourri. (pourtant mon
imitation formidable était)
Le chien.
Je ne l’aime pas. DU TOUT. Déjà
je suis pas trop top-motivée pour les chiens en général, c’est pas tellement
mon kiff comme on dit … Mais bon.
Celui-ci a beaucoup
contribué à mon a priori négatif sur les chiens, pas vraiment de la peur, mais
plutôt pas d’envie de « se mélanger », j’ai pas envie de les voir c’est
tout, et pour celui-ci il reste un peu de dégoût aussi.
C’est une espèce de labrador
noir, mais gros, lourd et chiant. (et crado)
Je veux dire par « chiant »
qu’il me saute dessus quand j’arrive, qu’il pose immédiatement ses grosses
papattes sur mes seins, qui même si ils ne sont pas gros restent des zones
assez… sensible, puis il redescend et va direct me renifler le derrière
(toujours très sympathique, n’est-ce-pas, surtout en période de règles).
Et il a même pas l’air
content, mais juste on dirait qu’il s’ennuie prodigieusement.
Je ne l’aime pas ; pas
de bol, ma cousine l’adooooore et ne se déplace pas sans lui. Il est de toutes
les sorties et il me dégouuute, berkberkberkberk.
Ca fait du bien d’en parler ;o)
Je ne déteste pas Bonnu
quand il y a du monde. Le problème est qu’il n’y en a pas souvent, et qu’il n’y
a pas la moindre connexion Internet pour regarder ses mails ou bloguer quand on
est une geekette (comme moi)(enfin juste un peu).
Là où l’attaque des
Microbes-fous a marché, c’est que je suis ultra-crevée alors que je passe ma
vie à dormir et à ne rien faire (enfin sauf hier où j’ai lessivé le mur le plus
crade et vert de toute la création. Mais après j’étais encore plus crevée que
maintenant, et pourtant je vous jure que c’est pas joli-joli à voir)
Le Roudoudou d’Amour a
téléphoné. la Poste
Je suis contente de le
revoir après-demain sur mon bien aimé msn et après-après demain en vrai. Je
veux un bisou dans le cou. Non, plein.
Je suis toujours inquiète
pour l’an prochain. J’ai lu les milliards… enfin, les deux commentaires
encourageants que vous m’avez laissé, et je vous remercie. Les webcams que
j’avais commandées (une pour moi et une pour ma maison) doivent être arrivées
maintenant… Pendant que je batifolais gaiement à Bonnu (youhou). J’irais les
chercher à
Mais je sais dans quel état
lamentable je suis aussitôt que je ne Le vois pas pendant trois jours. Je n’ose
imaginer ce qui se passera quand on ne se verra qu’aux vacances (et encore,
j’ai de la chance, Nantes et Lyon sont dans la même zone…). Il me manquera
atrocement et ça me rendra pathétiquement triste. Elo va devoir faire le pitre
tout le temps (à moins que je ne m’auto-fasse moi-même le pitre, ce qui n’est
pas exclu) pour me faire rigoler.
Ca sera LE vrai challenge de
l’année… et des suivantes aussi, d’ailleurs.
Rien que d’y penser, ça me
donne de plus en plus envie de faire un câlin. Ou plusieurs câlins, d’ailleurs.
Je vais dire au revoir aux
cousins ; nous demain on partira à la fête de famille d’un autre coté de
la famille, et puis après-demain, ben… retour à la Civilisation. Elle