Le Retour du Dahal
Enfin, voici la deuxième chronique musicale et culturelle de notre Nami le plus Peïscaulique de tous!
En effet, pour répondre à ceux
qui croiraient que c'est moi, et non pas le dahal en personne, qui
rédige ces merveilleuses chroniques du pays de miss Coco, je répondrais
que non, c'est bien lui, et lui seul qui tente de remonter le niveau de
ce blog, que je m'acharne pour ma part à pourrir à coup de googleries
débiles, de posts déprimants et de counneries en tous genres.
Mais dans cette rubrique Ô combien de marins, combien de capitaines culturelle, je me contenterais de dire des counneries en tout petit, comme maintenant.
C'est dit.
"Bonjour !
1er Mouvement :
Un mouvement respirant un bonheur calme, parfaitement maîtrisé. Ce qu’il faut y rechercher, c’est, comme toujours chez Mozart, la perfection de la ligne mélodique (il n’y a aucune note, qui ne s’enchaîne pas à la précédente de façon parfaite) et l’habileté avec laquelle Mozart fait alterner piano et orchestre.
2ème mouvement
Un des plus parfait mouvement de Mozart. On peut certainement y trouver la traduction musicale de la mélancolie, ou plus justement d’une tristesse résignée ( les mots ici ne suffisent pas à expliquer l’extraordinaire profondeur expressive de ce mouvement). Ici, les lignes mélodiques se croisent et s’entrecroisent, donnant naissance à des appoggiatures inoubliables. Le piano est très dépouillé, et là encore la ligne mélodique est parfaite de bout en bout. La forme de ce mouvement est une forme « ABA », la partie B signalant un petit espoir, que deux mesures seulement (transition aux bois) réduiront à néant, pour venir réexposer le thème initial presque à l’identique mais que de subtiles modifications transfigurent. Le mouvement se conclu dans un incroyable dépouillement, au moins égal à la richesse des timbres employés.
3ème mouvement
Après ce deuxième mouvement, d’un pessimisme saisissant, Mozart fait exploser au piano, un thème énergique, d’une joie radieuse. Il s’agit du refrain du « Rondo », que l’on retrouvera plus de temps en temps dans l’œuvre (le terme « refrain » pour une chanson ne date pas d’hier…). Il faut admirer ici l’énergie du discours musical, un foisonnement d’idées dont on a tant parlé à propos de Mozart. Le fil ne se perd jamais, Mozart sait parfaitement ou il va. (On sait que Mozart produisait des manuscrits d’un seul jet et sans aucune rature), et à chaque apparition du refrain, l’énergie est démultipliée. A noter le thème malicieux, très simple mais, tout simplement parfait, que Mozart fait entendre plusieurs fois au piano au cours des couplets.
J’espère que cette chronique vous aura donné envie de
découvrir (ou de réentendre) cette œuvre magistrale, parfaitement
représentative de ce « génie mozartien » dont on parle tant sans
toujours savoir à quoi il renvoie. En tout cas, en cas de déprime intense,
allongez vous et mettez-vous ça dans les oreilles, c’est radical.
A la semaine prochaine !!!!! Au programme : Quelques lignes sur John Williams, le compositeur à la fois connu et méconnu de musique de films ( Star Wars, Indiana Jones, Harry Potter…..)
Au fait, pour ceux qui n'auraient
pas la chance et le bonheur inestimable de connaître le dahal en chair,
en os et en cheveux, je peux vous aider à pallier cette horrible
lacune. Le Dahal, mesdames et messieurs (sans oublier les jolies,
sympathiques et célibataires demoiselles, bien entendu)(ni la Madama
Fabre et Miss Coco, toutes deux ferventes lectrices de ce blog, surtout
depuis qu'elles savent que Pascal, bien sûr, est là), le Dahal
ressemble pour moitié à chacune des deux images ci-dessous:
Pascal, s'il te plaît, ne sois pas fâché, et fais nous quand même ta chronique la semaine prochaine, merci.